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sud ouest 7 septembre 2015                                                                                                           

La Belle Leçon d'Histoire

Les Nuits de La Sauve ont délivré un message armé d’espoir sur le vivre ensemble et la tolérance entre les peuples.


«La Dame de La Sauve » est une œuvre où l'histoire et l'imaginaire se répondent, où se croisent deux mondes : l'Orient et l'Occident, et qui débute en 1079 lors de la première croisade et se poursuit au fil du siècle suivant. Le spectacle de la quinzième édition des Nuits de La Sauve s'est inspiré du premier tome de « La Dame de La Sauve », d'après l'œuvre de Sandrine Biyi paru aux éditions Vents Salés.

Le héros de cette saga est une jeune femme, Brunissende, ô combien libre en ces temps du haut Moyen Âge. Médecin, elle pratique une médecine douce aux accents orientaux, originellement enseignée par une mère musulmane dans un pays d'Orient : le pays natal de l'impétueuse. Celle-ci va apporter sur cette rude terre de l'Entre-deux-Mers, encore envahie par la Silva Major (la Grande forêt), tous les parfums et raffinements d'une civilisation orientale alors à son apogée.

Sur une mise en scène de Jean-Luc Delage et la réalisation de Bernard Maciel, ce sont quelque 130 acteurs et intendants bénévoles qui ont participé à la préparation et mise en œuvre d'un spectacle son et lumière sur un théâtre de verdure au pied des ruines de l'abbaye.

Suivi en deux soirées, vendredi et samedi, par 2 500 personnes, ce spectacle proposé par l'association des Nuits de La Sauve aura fort justement suscité une certaine émotion dans la mesure où l'on ne peut s'empêcher de faire un lien direct avec les événements d'une actualité brûlante auxquels on assiste actuellement sur la scène internationale. La force du texte et de sa mise en scène réside dans la nature des messages que l'on peut y lire en creux, sur la nécessité du vivre ensemble et cet appel à la tolérance entre les peuples et les religions.

Le public ne s'y est pas trompé, il est venu en nombre aux deux représentations vendredi et samedi soir. Cette seconde soirée étant complétée par des jeux, animations et un repas. Ce spectacle aura bénéficié en outre des soutiens de la mairie de La Sauve ainsi que du Centre national des monuments historiques, du Conseil départemental et de la Communauté de Communes du Créonnais.

P. L.


Le spectacle, en plusieurs tableaux, a permis de découvrir successivement la vie de l’abbaye à l’époque où les moines y résidaient, les scènes de marchés qui se tenaient dans la ville, l’héroïne centrale, Brunissende, avec en toile de fond les ruines de l’abbaye. ©
PHOTOS P. L.

Le Résistant 3 septembre 2015                                                                                                 


Sud-Ouest 2 septembre 2015                                                                                                                                        Brunissende en scène                     

Vendredi soir et samedi soir se déroulera, sur le site de l’abbaye, le grand spectacle son et lumière « Les Nuits de La Sauve ». Pour l’heure, ce sont les répétitions.


CHRISTIAN BOISSON

c.boisson@sudouest.fr

La commune de La Sauve s'apprête à vivre un grand événement vendredi et samedi prochain. Pour la 16e année consécutive, les Sauvois, mais aussi toute la population de l'Entre-deux-Mers, sont conviés à assister au superbe spectacle son et lumière « Les Nuits de La Sauve » qui se déroulera en nocturne, chacune des deux soirées, sur le site de l'abbaye de La Sauve-Majeure.

Mis en scène par Jean-Luc Delage qui officie depuis 2002 et réalisé par Bernard Maciel (Clipsonic) depuis la première édition, le spectacle de cette année présente un caractère exceptionnel. En effet, si chaque année depuis quinze ans le spectacle prend la forme d'une création de fiction, pour cette 16e édition, le metteur en scène a souhaité s'inspirer du tome I de la série de romans de Sandrine Biyi « La dame de La Sauve » (Éd. Vents salés). « Depuis trois ans, j'écris moi-même les scénarios de ce spectacle, mais cette année, j'ai souhaité mettre en scène les personnages du roman de Sandrine Biyi, notamment Brunissende, son héroïne, explique Jean-Luc Delage. Je me suis cantonné au tome I duquel j'ai extrait pour le spectacle 17 pages sur les 370 que compte ce premier tome. C'était un gros travail de sélection que j'ai réalisé en visionnant les tableaux dans ma tête, guidé par ma sensibilité et mon émotion. »

Un travail d'équipe

Si la tâche du metteur en scène s'avère particulièrement déterminante, il ne faut pas oublier le travail colossal du réalisateur, Bernard Maciel, qui a lancé ce spectacle en 2000, assurant toute la partie son et lumière avec notamment les projections d'images et de vidéos sur le clocher de l'abbaye. Quant aux acteurs, tous bénévoles, ils seront 85 cette année pour jouer ce spectacle contre 65 à 70 lors des précédentes éditions. Ce déploiement réjouit particulièrement l'auteure de « La dame de La Sauve », très touchée par l'hommage qui lui est rendu.

« Je suis fière et honorée du travail qui est fait, dit-elle. Je suis aussi émue devant l'enthousiasme de tous les bénévoles. Le choix qui s'est porté sur mon héroïne cette année est né d'une réflexion collégiale et j'en suis vraiment touchée. »

Mais que serait ce petit monde sans les travailleurs de l'ombre, telle la costumière Hélène Poinsot, petite main particulièrement habile et ne regardant pas à sa peine ? Ce spectacle est l'affaire de toute une équipe, travaillant d'arrache-pied depuis une semaine, pour présenter au public un divertissement de qualité.

Un rôle sur mesure

Durant une semaine avant le jour J, tous les acteurs apprennent leur texte tandis que Jean-Luc Delage les met en scène. Chaque soir, les répétitions durent en moyenne deux heures et demie, tandis que la costumière coud et coud sans relâche. C'est Agathe Hittos qui tiendra le rôle de Brunissende, l'héroïne de ce spectacle.

« Quand mon amie Chloé à qui on avait initialement proposé le rôle m'a suggéré de le tenir à sa place, je n'ai pas hésité une seule seconde, dit-elle. Je suis fascinée par cette époque et j'ai toujours rêvé de faire un spectacle comme celui-ci. C'est la première fois que je fais ça et je suis rentrée très vite dans la peau de mon personnage. J'y retrouve les traits de mon propre caractère. Ce rôle était vraiment pour moi ! »

Quant à Fabien Vaillant, président du comité des fêtes et vice-président des Nuits de La Sauve (1), il jouera le spectacle pour la 13e année consécutive. « J'adore faire ça, lâche-t-il les yeux pétillants. Je le fais par pur plaisir et chaque année on se remet en cause. Pour moi, quand on se défonce pour ce spectacle et que lors du final du dernier soir les spectateurs applaudissent à tout rompre, ça me prend aux tripes et je pense que tous les acteurs vivent ça comme moi. » Ce spectacle ne pourrait pas exister sans le Centre des monuments nationaux qui prête le site chaque année pour l'événement.

Alain Boizard, le maire, suit ce spectacle depuis la première édition. « C'est moi qui ai écrit le premier scénario, en 2000, dit-il. Ce spectacle est devenu une manifestation qui dépasse les frontières du Créonnais. C'est avant tout une formidable aventure humaine qui rassemble les habitants du territoire de l'Entre-deux-Mers. »


sud ouest 04 février 2015                                                                                                                                                                   Une dame à l’abbaye                                                                          

Pour leur 16ème édition, Les Nuits de La Sauve prennent une nouvelle dimension en proposant un spectacle qui s'inspire de la page médiévale " La Dame de La Sauve".


C'est officiel, depuis le dernier jour du mois de janvier. Les Nuits de La Sauve se tiendront les 4 et 5 septembre prochain. Ce grand spectacle de sons et lumières prend vie dans l'enceinte de l'abbaye. Cette année, pour la première fois, il va s'inspirer d'un roman : le tome 1 de « La Dame de La Sauve », une saga médiévale écrite par Sandrine Biyi.

« Cela s'est fait tout naturellement. Nous cherchions un parrain pour donner une autre dimension au festival. Une sorte de nouvelle voix qui aille au-delà de notre territoire et touche une autre audience. Avec Sandrine Biyi c'est précisément le cas », explique Alain Boizard, président de l'association Les Nuits de La Sauve et maire de la commune.

Comme le veut la tradition depuis près de 13 ans, le spectacle sera mis en scène par Jan-Luc Delage, accompagné de Michèle Dupuy. Avec près de 15 000 ouvrages vendus pour le tome 4, « La Dame de La Sauve » a trouvé son public.

« C'est la toute première fois que cette saga inspire un spectacle. Une vraie chance pour moi que ce soit fait par des professionnels passionnés et dont j'admire le travail », détaille Sandrine Biyi. Membre de l'association des Amis de l'abbaye, la romancière poursuit : « Parler de l'abbaye me semblait essentiel pour continuer à la faire vivre, la faire découvrir au plus grand nombre de personnes en la démocratisant à travers un roman. J'ai tenu à respecter une réalité historique essentielle. Il ne s'agit pas d'une adaptation mais plus d'une inspiration pour laisser à Jan-Luc Delage la possibilité de faire sa propre mise en scène. Lui seul connaît la meilleure façon de mettre en relief cette histoire. »

Une sage en cinq tomes

La sage de « La Dame de La Sauve » se déroule au XIe siècle, « à l'époque où la chevalerie connaît un véritable essor dans l'Entre-deux-Mers », ajoute Sandrine Biyi.

Philippe des Aygues, ami intime du duc Guillaume d'Aquitaine, le grand père d'Aliénor, part en croisade. C'est la première, nous sommes en 1097. À Jérusalem, il rencontre Sara, splendide Sarrazine. Ensemble, ils ont une fille : Brunissende. Le tome 1 retrace la vie en Orient de cette famille hors norme. Brunissende est lettrée. Elle fait des études de médecine, chose possible à l'époque en Orient. Les hommes l'adorent, les femmes la détestent. Au décès de Sara, Philippe et sa fille rentrent en Aquitaine. D'emblée, elle se heurte aux moines de l'abbaye à qui son père a donné son domaine en tenure durant son absence.

« J'ai reconstitué La Sauve du XIe siècle avec les éléments que j'ai trouvés dans le cartulaire (recueil de copies des actes, NDLR) qui évoque un village d'environ 80 feux, avec une halle, une auberge, lieu incontournable, un pelletier, une fontaine et un four où faire cuire le pain en versant un cens à l'abbaye… »

À la recherche de figurants

Au total, le spectacle rassemble 80 figurants et demande près de 100 costumes. « Pour éviter que les festivals se chevauchent, nous avons décalé Les Nuits de La Sauve au premier week-end de septembre. Depuis, nous sommes d'ailleurs à la recherche de figurants », glisse le maire.

Karen Bertail

gironde@sudouest.fr


sud ouest 29 août 2013                                                                                                                  Nuits magiques en vue

Demain et samedi à l'Abbaye

Tout est en place pour accueillir dès vendredi, à 21 heures, les nombreux spectateurs qui ne manqueront pas de venir admirer, dans le cadre des Nuits de la Sauve, la nouvelle mouture du spectacle, aux moyens techniques dernier cri.

Cette année, c’est « Alban ou la quête du bonheur » qui sera présenté, un conte écrit et mis en scène par J. -L. Delage avec une réalisation de Bernard Maciel. Saltimbanques, écoles du cirque, jongleurs, musiciens, maquilleuses ainsi que de nombreux jeux traditionnels combleront aussi les enfants.

© Photo Sylvia Giral



sud ouest 29 août 2012                                                                                                                      Des Nuits entre Démons et Merveilles !

Connaissez-vous les tarots du Moyen Âge ? Une femme, une gitane, s'invite à La Sauve et tire les cartes de son tarot divinatoire… Un homme et sa troupe s'avancent et, sans le savoir, l'homme va tirer les bonnes cartes du tarot, écrire et raconter l'histoire de cette si belle abbaye de La Sauve ! L'occasion unique de la découvrir dans le mystère de la nuit…

Vendredi 31 août, à 21 heures (spectacle seul, 6 €) et samedi 1er septembre, à 19 h 30 (repas et spectacle, 12 €), l'équipe des Nuits de La Sauve présente son spectacle historique sur une mise en scène de Jan- Luc Delage, réalisé par Bernard Maciel. Photo ARCHIVES Sylvia GIRAL


sud ouest 06 août 2012                                                                                                                        De l'or dans les mains

Créée en 1999 pas Alain Boizard, La Nuit de La Sauve doit son existence à des bénévoles comme Hélène Poinsot, costumière.

Un spectacle historique à l'abbaye ne se conçoit pas sans costumes d'époque. Mais voilà, où en trouver et qui les fera ?

Début 1999, une reconstitution est organisée : 21 adolescents joueront des moines ; ne reste plus qu'à trouver « celle » qui relèvera le gant.

Hélène Poinsot n'a jamais pris de cours de couture, et pourtant c'est elle qui créera la plupart des costumes. Que ce soit un moine, une damoiselle, un paysan, un évêque, tout passe par ses mains et le tissu se transforme comme par magie.

Sa garde-robe affiche aujourd'hui pas moins de 100 costumes différents, pour quelque 60 à 80 figurants qu'elle devra habiller.

Souriante, Hélène a pris goût à cette activité et, avant de créer un costume, consulte des livres d'histoire afin de rester dans la tradition vestimentaire médiévale.

Alain Boizard, aujourd'hui président de l'association, raconte une anecdote particulièrement révélatrice. Une année, un metteur en scène demanda au dernier moment à Hélène une dizaine de costumes supplémentaires… qu'elle réalisa durant une journée et une nuit entières.

Sans surprise, Hélène Poinsot est, en tant que costumière en chef, l'une des personnes les plus importantes du spectacle et fait partie des piliers de l'association.

Toujours disponible, elle est reconnue pour sa capacité à inventer et transformer un simple foulard en hennin orgueilleux, ou un morceau de drap en une somptueuse cape.

Cette année encore, des costumes sortent de ses mains pour la prochaine édition des Nuits de La Sauve, le titre du spectacle est à lui seul un programme : « Démons et Merveilles » !

© Photo Sylvia Giral



sud ouest 29 août 2011                                                                                                                                          Ultimes répétitions avant une double nuit

Les bénévoles préparent et répètent activement Les Nuits de La Sauve, prévues vendredi et samedi prochains.

L'abbaye va bientôt se parer de ses plus beaux atours, comme chaque année à la même époque : en effet, 75 bénévoles se consacrent désormais à la préparation de la fameuse Nuit de La Sauve qui, en raison de son succès, se transformera cette année en « Les Nuits de La Sauve », les vendredi 2 septembre, à 19 heures, et samedi 3 à 19 h 30, avec un repas-spectacle.

Huit jours avant la générale, tous les acteurs répètent chaque soir, de 20 heures à minuit, afin que tout soit parfait le jour venu, et ce n'est pas une mince affaire que de coordonner 60 figurants, une trentaine de logisticiens, un metteur en scène, un réalisateur d'effets spéciaux, autour de l'auteur du scénario.

La vie de Gérard de Corbie

Le thème retenu cette année remonte aux sources de l'abbaye, avec la vie de Gérard de Corbie, jusqu'à son arrivée à La Sauve en 1079. Et comme chaque année, tout sera prêt pour le lever de rideau le 2 septembre, à 21 heures.

Sylvia Giral


sud ouest 11 septembre 2010                                                                                                           L'abbaye sublimée

Les deux nuits consacrées à l'histoire du bâtiment ont rencontré un franc succès.

U

n vœu pieu : revoir plus souvent l'abbaye comme le week-end derniers, parée de couleurs chatoyantes et flamboyantes, magnifiant à l'extrême ce - déjà - somptueux bâtiment classé au Patrimoine mondial de l'Unesco.

Car, pour que ces deux soirées soient un succès, Alain Boizard et les bénévoles de l'association La Nuit de la Sauve ont abattu un travail de titan durant toute l'année. Un Alain Boizard tendu à l'extrême par l'enjeu et qui se réjouissait « des excellentes conditions météorologiques », garantes d'une fréquentation massive pour un spectacle en plein air. En attestent les 2 150 spectateurs recensés.

Durant une heure, le spectacle son et lumière retraça les riches heures de l'abbaye.

Feu d'artifice

Sur une période séculaire, l'histoire, écrite par Jacques Boireau et magistralement interprétée par une soixantaine d'acteurs locaux costumés - avec mention spéciale à l'inénarrable Jean-Luc Delage grimé en garde champêtre - revisita les affres de la Révolution, la création d'une institution religieuse et la création, puis la destruction par le feu, de l'école Normale.

Cette onzième édition s'acheva par un magistral feu d'artifice maîtrisé à la perfection par Bernard Maciel.

© Photo Eric Latouche



Sud ouest 02 septembre 2010                                                                                                      Lumières de feu dans la nuit autour de l'abbaye

Soudain, le 9 décembre 1910, l'école normale abritée au sein de l'abbaye prit feu. Panique et émoi sur la commune. Coûte que coûte, il s'agissait de combattre le feu pour que celui-ci n'embrase définitivement le fleuron de La Sauve-Majeure. Cet incident marqua une étape définitive dans la vie de l'abbaye, il est désormais au cœur du spectacle proposé chaque année.

Jacques Boireau, auteur du spectacle, se félicite, toutes proportions gardées, de cet aléa : « En terme de visuel pour un son et lumière, un incendie, c'est l'idéal ». L'embrasement ponctuera le bouquet final d'une reconstitution historique ébouriffante et fidèle aux riches heures de l'abbaye du XIIe siècle, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Soixante acteurs

Durant jours (1), l'association La Nuit de la Sauve organise pour la onzième année consécutive ce qui constitue le sommet de la programmation culturelle de l'année sur la commune.

Cette fois, le spectacle sera décomposé en trois parties et en autant de tableaux : la période révolutionnaire, le retour des religieux avec la création d'une institution dirigée par des jésuites et la création de l'école des instituteurs en 1899 jusqu'à sa destruction en 1910. Outre Jacques Boireau, Jean-Luc Delage assure la mise en scène et Bernard Maciel la réalisation, qui sont autant de gages de qualité. 60 acteurs mettront en musique la partition.

« La nouveauté cette année concernera l'avant spectacle de ce samedi. Durant le repas, le garde champêtre - de l'époque - interviendra pour une mise en bouche. Lui succéderont, le maire, le curé et l'instituteur. De quoi ravir le public », indique Alain Boizard, président de la Nuit de la Sauve. Admirer l'abbaye embrasée et parée de couleurs mérite certainement le détour.

© Photo Eric Latouche



Sud Ouest 20 juillet 2010                                                                                                                  Les dernières riches heures de l'abbaye

Impossible de rater l'événement culturel majeur de l'année qui se profile à l'horizon. En effet, le village est envahi d'affiches, flyers, banderoles, oriflammes, figurines et photographies rappelant l'imminence du spectacle son et lumière intitulé « La Nuit de La Sauve » qui se tiendra les 2 et 3 septembre prochains (1).

L'association éponyme, présidée par Alain Boizard, travaille d'arrache-pied afin de finaliser les derniers ajustements scéniques et techniques. « L'abbaye sera bien entendu le personnage central de notre spectacle qui retracera, cette année, le grand brasier de 1910. Il s'agit d'un épisode douloureux de notre monument du XIIe siècle classé Patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1910, lorsque l'incendie détruisit l'École normale, celle-ci vivait ni plus ni moins que ses dernières grandes heures », indique Alain Boizard.

2 000 visiteurs

Chaque année, et ce depuis onze ans, le spectacle relate un fait nouveau se rapportant à l'abbaye. « Sauf que celui-ci, ô combien réussi, a déjà eu lieu il y a deux ans, mais en raison d'une météo capricieuse, peu de gens avaient pu y assister. » Sont attendus au bas mot pas moins de 2 000 spectateurs pour ces deux représentations en plein air, fleuron et fierté de la commune. D'ailleurs, parmi la centaine de figurants, 60 % d'entre eux sont Sauvois.

Alain Boizard s'est entouré de professionnels pour la réalisation, la mise en scène et l'interprétation. En coulisses, les bénévoles s'affairent avec les accessoires, les costumes, l'intendance, les répétitions, pour que le spectacle soit irréprochable le jour J. Et il le sera, comme à l'accoutumée. La magie du lieu opèrera. Durant une heure, l'abbaye sera parée de ses plus beaux atours. Difficile alors de résister à son charme.

© Photo Eric Latouche